Un des cinq membres du personnel de Médecins sans frontières (MSF) "emmenés" par un groupe dans le nord de la Syrie jeudi soir pour être interrogés est suisse. Pour leur sécurité, MSF ne donnera pas davantage d'informations à ce stade.
"Une personne d'origine suisse se trouve parmi les employés retenus", a dit samedi à l'ats le directeur de la communication de MSF suisse, Laurent Sauveur.
"Nous vous confirmons que les membres de notre personnel disparus sont des expatriés de nationalité belge, danoise, péruvienne, suédoise et suisse", a ensuite indiqué une porte-parole de l'ONG dans un bref communiqué transmis à l'AFP à Paris.
"Nous sommes en contact avec tous les acteurs concernés sur le terrain ainsi qu'avec les familles de nos équipes. Tout est mis en oeuvre pour rétablir le contact avec nos collègues", a ajouté Laurent Sauveur.
MSF travaille dans six hôpitaux et quatre centres de santé au nord de la Syrie, largement occupé par les rebelles, mais où les forces loyales à Bachar al-Assad contrôlent certaines poches.
Depuis les pays voisins, MSF soutient également en médicaments, matériel médical et support technique 27 hôpitaux et 56 postes de santé au travers de la Syrie. Par ailleurs, MSF donne des soins médicaux aux Syriens réfugiés au Liban, en Irak, en Jordanie et en Turquie.
Côté politique, le principal bloc au sein de l'opposition en exil a annoncé qu'il ne participerait pas à la conférence de Montreux (VD), alors que la Coalition nationale syrienne doit décider d'ici mardi si elle assistera ou non à la réunion.