Les groupes parlementaires évoquent l'infrastructure ferroviaire

Plusieurs groupes parlementaires se sont réunis pour préparer la session d'été des Chambres fédérales qui débute le 3 juin. Le PDC et les Verts souhaitent notamment libérer 6,4 milliards de plus pour le développement de l'infrastructure ferroviaire jusqu'en 2025.Les deux groupes soutiennent le plan de financement et d'aménagement de l'infrastructure ferroviaire (FAIF). Ce programme qui couvre toutes les régions est nécessaire pour favoriser le passage rapide de la route au rail, estiment ainsi les Verts, tout en critiquant les hausses des prix des transports publics prévues par le FAIF.A leurs yeux, ce plan doit servir de contre-projet direct à l'initiative populaire "Pour les transports publics" de l'Association Transports et Environnement (ATE), qui veut affecter les recettes de l'impôt sur les huiles minérales à parts égales à la route et au rail.De son côté, le groupe PDC-PEV rejette l'initiative de l'ATE. Il estime que l'encouragement des transports publics prôné par ce texte serait réalisé aux frais de la route. Energie, fiscalité et économiesEn matière d'énergie, les démocrates-chrétiens rejettent une motion qui propose de débrancher les centrales nucléaires après 50 ans d'exploitation. Ils se prononcent aussi à l'unanimité pour le déplafonnement du pourcent de solidarité de l'assurance-chômage. Ce prélèvement chez les plus riches devrait recevoir l'aval du Parlement.Les parlementaires UDC ont de leur côté parlé de fiscalité et de l'accord FATCA avec les Etats-Unis. Ils accusent le Conseil fédéral d'avoir a négocié ce traité "sans impliquer ni le Parlement, ni les milieux politiques" et de chercher à "refiler la patate chaude" aux Chambres, "par une procédure précipitée et excessivement courte". L'UDC réclame aussi un débat urgent sur la troisième réforme de l'imposition des entreprises, afin que la compétitivité de la place industrielle et financière suisse soient sauvegardée.Le groupe PS promet pour sa part de refuser le programme d'économies de 700 millions de francs par an dès 2014 souhaité par le Conseil fédéral. Et ce notamment si la réduction des dépenses ne s'accompagne pas de mesures visant à augmenter les recettes. /SERVICE


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