Le rejet de la suppression de l'obligation de servir semble assuré

Le suspens sera levé cet après-midi sur la libéralisation des shops des stations-service. Les derniers sondages donnent un résultat au coude à coude. Il faudra probablement attendre les données des derniers cantons pour connaître l'issue du scrutin.

En revanche, le rejet de l'initiative pour la suppression de l'obligation de servir semble assuré, tout comme l'acceptation de la loi sur les épidémies.

La votation sur les stations-service aura valeur de test pour les libéralisations à venir. La droite espère lever une contrainte administrative absurde et renouer avec le succès de 2005 sur l'ouverture dominicale des magasins dans les gares. La gauche, qui a lancé le référendum, dénonce un engrenage dangereux.

Aujourd'hui, les stations-service peuvent faire travailler du personnel la nuit et le dimanche. Entre 01h00 et 05h00, les employés ne peuvent toutefois s'occuper que de la vente de carburant et du service de cafétéria. Le magasin attenant doit être fermé.

Oppositions idéologiques

La nouvelle loi sur les épidémies, combattue également par référendum, attise elle aussi les oppositions idéologiques. Le bras de fer entre les sceptiques de la vaccination et les partisans devrait tourner à l'avantage de ces derniers.

Enfin, l'initiative du Groupement pour une Suisse sans armée (GSsA) visant à abroger le service militaire obligatoire devrait être largement rejetée. Exit ainsi l'idée d'une armée de volontaires et d'un service civil facultatif ouvert aussi aux femmes.

/SERVICE


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