Le projet de fusion entre les deux Bâle a une nouvelle fois échoué. Les citoyens de Bâle-Campagne ont rejeté dimanche par 68,33% des voix le lancement d'un processus de fusion avec Bâle-Ville. Les citoyens de la Ville avaient donné leur feu vert.
En 1969 déjà, date de la précédente tentative, c'est le "non" de Bâle-Campagne qui avait coupé court au projet. La fusion des deux Bâle est un serpent de mer qui réapparaît régulièrement depuis la séparation du canton en deux entités, en 1833.
A Genève, le tunnel routier sous la rade ne verra pas le jour. Les citoyens ont nettement refusé dimanche l'initiative de l'UDC qui demandait la construction d'une petite traversée afin de désengorger le trafic au centre-ville. Les regards se portent désormais sur une grande traversée plus au large.
L'initiative de l'UDC, soutenue uniquement par le MCG, a été refusée par 63,64%, avec un taux de participation de 57%. Ce texte visait à inscrire dans la Constitution la construction d'ici six ans d'un tunnel à quatre voies entre l'avenue de France et le Port-Noir ainsi que d'un tunnel de liaison à deux voies sur la rive gauche.
Des étrangers établis dans le canton du Jura pourront être élus dans les exécutifs communaux, à l'exception de la fonction de maire. Après deux échecs, les citoyens ont accepté à 54% d'étendre les droits politiques des étrangers.
Pour être candidats à un siège dans un exécutif communal, les étrangers devront résider en Suisse depuis dix ans et dans le Jura depuis une année au moins. La participation à ce scrutin, qui n'a pas donné lieu à une campagne animée, s'est élevée à 46,3%.
Dans le canton de Schaffhouse, le peuple a refusé d'accorder des droits politiques aux étrangers. Il a balayé à 85% l'initiative "Renforcer la démocratie: droit de vote et d'éligibilité pour les étrangers" de la Liste alternative.
En Argovie, les politiciens, partis et comité de campagne n'auront pas à dévoiler leurs finances. Les citoyens ont rejeté par 55,69% des voix une initiative de la Jeunesse socialiste exigeant davantage de transparence en politique.
L'initiative exigeait que les dons de plus de 5000 francs soient rendus publics, tout comme les budgets des campagnes. Les candidats à des offices cantonaux, des exécutifs ou législatifs communaux devraient aussi publier leur fortune et revenus.