La "check-list" chirurgicale devient la norme dans dix hôpitaux-pilotes en Suisse. Son utilisation systématique lors d'une opération chirurgicale invasive doit permettre d'augmenter la sécurité des patients dans les blocs opératoires, a indiqué l'association sécurité des patients.
De graves événements indésirables, tels que des erreurs de site opératoire, des infections ou des oublis de corps étrangers, peuvent survenir lors d'une opération chirurgicale. L'utilisation systématique de la "check-list" chirurgicale, appelée aussi "check-list" de l'OMS, devrait permettre d'éviter ou de déceler à temps ces erreurs.
En été 2013, l'association sécurité des patients a lancé le programme "progress! la sécurité en chirurgie" dans dix hôpitaux-pilotes en Suisse. L'introduction de la "check-list" "n'allait pas de soi", souligne l'association.
La mise en oeuvre de la "check-list" requiert "une transmission de savoirs et un changement de culture global pour garantir durablement les compétences de sécurité nécessaires" dans un secteur marqué par une forte fluctuation de personnel.
Au total, 32 hôpitaux souhaitaient participer au programme. Pour des raisons de personnel et d'argent, seuls dix ont été retenus, dont trois établissements en Suisse romande (Hôpital de l'enfance au CHUV à Lausanne, l'Hôpital fribourgeois et l'Hôpital de la Tour à Meyrin).
En 2015, une nouvelle enquête sera réalisée pour évaluer si les changements de comportements escomptés ont été atteints.