L'UDC part en campagne pour la primauté du droit suisse

L'UDC dénonce l'éviction croissante du droit suisse par le droit international. Le parti part en campagne pour défendre la primauté des lois helvétiques. Le principe devrait être inscrit dans la constitution fédérale. Divers moyens sont envisagés, dont le lancement d'une initiative populaire.

L'Union démocratique du centre (UDC) a profité du calme estival pour élaborer un papier de fond de 30 pages s'insurgeant contre l'influence grandissante du droit international sur les lois suisses. "Notre régime d'Etat démocratique est miné et des initiatives populaires ne sont plus appliquées", critique-t-elle dans ce texte publié lundi.

Le parti met en cause notamment la Cour européenne des droits de l'homme et la Cour de justice européenne, mais également l'ONU ou l'OCDE. La Suisse reprend des interdictions et des réglementations décrétées par des organisations internationales qui "n'ont souvent aucune légitimité démocratique", d'après ses représentations.

Renégocier en cas de besoin

Pour contrer cette tendance néfaste, l'UDC veut restaurer la primauté de la constitution fédérale sur le droit international. Seule exception à ce principe, les règles impératives du droit international.

Les nouvelles lois devraient prévaloir sur les accords internationaux antérieurs. Ainsi, en cas de besoin, il faut renégocier les traités ou les résilier, juge l'UDC. A l'inverse, les nouveaux accords internationaux primeraient sur des lois plus anciennes, pour autant qu'ils aient été soumis au référendum.

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