L'"Egmont Group" exige la coopération de la Suisse
L'"Egmont Group", une instance qui rassemble 127 cellules de renseignements sur le blanchiment d'argent, menace de suspendre la Suisse. Il l'accuse de s'opposer trop souvent à l'échange d'informations sur des soupçons de transferts financiers. Le Conseil fédéral réagit.Selon le droit en vigueur et une longue pratique, le Bureau de communication en matière de blanchiment d'argent (MROS) n'a pas l'autorisation, dans le cadre de demandes d'entraide d'autorités partenaires étrangères, d'échanger des informations financières concrètes comme des numéros de compte, des informations sur des transferts d'argent ou des relevés de comptes, a expliqué Danièle Bersier, porte-parole de l'Office fédéral de la police (fedpol). /SERVICE