Guêpes et tiques profitent du beau temps

Les températures estivales de cette fin d'été sont favorables au développement des guêpes, que l'on rencontre plus fréquemment que d'habitude en cette saison. Les conditions météorologiques ont aussi une influence sur le nombre de piqûres de tiques, également en hausse actuellement.

Le temps maussade du printemps et du début de l'été a retardé le développement des guêpes, explique à l'ats Giselher Grabenweger, spécialiste des insectes auprès de la station de recherche Agroscope, revenant sur une information de "20 Minuten".

Habituellement, les guêpes commencent à couver plus tôt et leur recherche de nourriture se concentre moins sur les jardins. Mais en ce moment, elles bénéficient de très bonnes conditions de vol et trouvent une grande quantité de fruits. Les larves grandissent plus rapidement et la probabilité de rencontrer ces insectes augmente.

Sur l'ensemble de l'année, les guêpes ne sont toutefois pas plus nombreuses à voler en Suisse. "Mais comme leur développement se concentre sur une période plus courte, nous avons l'impression qu'il s'agit d'une invasion", note Mme Grabenweger. Le nombre de guêpes diminuera au plus tard lors de la première incursion du froid en septembre.

Encéphalites

Même phénomène pour les tiques. Début août, douze cas d'encéphalite à tiques ont été signalés en une semaine à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), contre trois durant la même période de 2012 et six deux ans plus tôt. Sur les quatre dernières semaines, 59 cas de cette maladie ont été enregistrés, soit trois fois plus que l'année dernière.

Là aussi, les conditions météorologiques jouent un rôle important. Lorsqu'il fait beau, davantage de personnes se promènent dans la nature, selon Bruno Betschart, du centre national de référence pour les maladies transmises par les tiques.

Si l'air est un peu humide, ces insectes sont aussi plus actifs. L'augmentation actuelle du nombre de piqûres n'a donc rien de surprenant.

Mais comparés aux autres années, les chiffres ne sont pas plus élevés, puisque comme pour les guêpes, le printemps humide a retardé le développement des tiques. Le pic de plus de 200 cas atteint en 2005 ne sera pas atteint, selon M. Betschart. Depuis le début de l'été, l'OFSP en a enregistré 129.

/SERVICE


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