Cinq des sept sièges sont repourvus au Conseil d'Etat de Nidwald dimanche à l'issue du premier tour de scrutin. Quatre des cinq sortants ont passé la rampe. Au parlement, la gauche a progressé grâce à un nouveau système de comptage, favorable aux petites formations.
Ce sont les deux membres sortants UDC qui ont obtenu le meilleur score à l'élection du Conseil d'Etat: Ueli Amstad (9280 voix) et Res Schmid (8428). Viennent ensuite les deux sortants PLR: Yvonne von Deschwanden (8169) et Hans Wicki (8075). Une nouvelle élue fait son entrée au gouvernement: la PDC Karin Kayser (7859).
Le sortant PDC Alois Bissig a en revanche mordu la poussière et arrive au 8e rang (7102). Un PLR et un PDC ont fait un meilleur score que lui, mais n'ont pas non plus obtenu la majorité: l'ancien membre du parlement, Alfred Bossard (PLR/nouveau) avec 7347 voix et le secrétaire de la Conférence des gouvernements cantonaux de Suisse centrale, Othmar Filliger (PDC/nouveau) avec 7293 voix.
Les Nidwaldiens retourneront donc aux urnes le 18 mai prochain. Les trois formations visent trois sièges tandis que les Verts aimeraient faire leur entrée au gouvernement. Jusqu'ici le gouvernement nidwaldien comptait 3 PLR, 2 PDC et 2 UDC.
Au parlement, tous les partis bourgeois ont dû céder des sièges à la gauche. L'UDC obtient 17 sièges (-2), le PDC 17 (-1), le PLR 15 (-2). De l'autre côté de l'échiquier politique, les Verts obtiennent 8 sièges (+3) et le PS 3 (+2). La gauche passe ainsi de 6 à 11 sièges sur les 60 que compte le parlement nidwaldien au total.
Le nouveau système mis en place a donc joué à plein. Le double 'Pukelsheim', plus favorable aux petits partis, est nouveau à Nidwald, mais est déjà en vigueur dans quatre autres cantons alémaniques: Zurich, Argovie, Schaffhouse et Zoug.
Le système prévoit que, dans un premier temps, tous les sièges à pourvoir sont répartis à la proportionnelle entre les partis. Ensuite seulement, les sièges de chaque parti sont attribués aux différentes circonscriptions.
