Le libre choix du médecin et de l’hôpital est précieux pour les Suisses. Près de neuf personnes interrogées sur dix préfèrent que les patients puissent choisir eux-mêmes les médecins et les hôpitaux ou les cliniques qui les soigneront (89%) plutôt que de laisser la décision aux caisses maladie (11%).
Pour près de la moitié des sondés, le libre choix du médecin et de l’hôpital est prioritaire (49%), révèle le premier Baromètre d'H+, l'association nationale des hôpitaux.
Les citoyens disposant des revenus les plus modestes (62%), ceux présentant les plus bas niveaux de formation (59%) ainsi que les francophones (57%) sont les plus favorables à la liberté de choix. En revanche, les italophones (37%) et les personnes en bonne et en très bonne santé (42%) partagent moins cette opinion.
Les positions sont moins tranchées à propos de la densité d’hôpitaux. Une majorité de 58% tend à privilégier une large offre médicale dans les régions périphériques également, alors que 41% penchent pour une concentration accrue de l’offre dans les centres.
De manière générale, la qualité semble primer sur la proximité des hôpitaux et des cliniques. Cependant, les personnes interrogées souhaitent que chaque région offre les principaux traitements spécialisés.
Les sondés demandent que suffisamment de médecins soient formés et que le personnel parle la même langue que le patient. Près de 93% des Suisses approuvent "entièrement" ou "plutôt" le fait qu’il est important de former suffisamment de médecins suisses, la plupart en sont même fortement convaincus (72%).
Enfin, quatre personnes sur cinq estiment que leur état de santé est au moins plutôt bon. Les Suisses interrogés se sentent plutôt en bonne santé. Plus d’un quart (27%) qualifie sa santé de très bonne, une proportion similaire (28%) de bonne. Un quart se considère comme plutôt en bonne santé. Moins d’un cinquième de l’échantillon émet des réserves sur son état: 13% se sentent assez mal, 4% mal et 2% très mal.