Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a ouvert lundi à Genève la session du Conseil des droits de l'homme en condamnant des crimes "inacceptables" en Syrie. Il a lancé un appel aux Etats membres du Conseil de sécurité de l'ONU à mettre fin à cette guerre sanglante.
"Les droits universels sont menacés par des atteintes à grande échelle qui entachent le paysage moral. Ils sont mis à mal par les actes indignes qui sont commis chaque jour", a affirmé le secrétaire général de l'ONU en citant les conflits de Syrie, du Soudan du Sud et de la République centrafricaine.
"En Syrie, toutes les parties ont commis des violations des droits de l'homme d'une ampleur et d'une nature inimaginables", a déclaré Ban Ki-moon en ouvrant la session de quatre semaines.
"Les Etats qui sont membres à la fois du Conseil des droits de l'homme et du Conseil de sécurité de l'ONU ont en particulier le devoir de mettre fin à cette guerre sanglante et de garantir la poursuite des responsables des abus", a ajouté le secrétaire général de l'ONU.
"Le siège de communautés mourant de faim et l'usage indiscriminé de barils explosifs et d'autres armes de terreur sont inacceptables", a affirmé le patron de l'ONU.
Ban Ki-moon a aussi appelé les autorités de Corée du Nord à coopérer avec la communauté internationale et il a soutenu le rapport de la Haut Commissaire Navi Pillay sur le Sri Lanka.
Le secrétaire général de l'ONU doit s'entretenir plus tard, lors d'un déjeuner de travail à Genève, avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov de l'aggravation de la crise en Ukraine.