L'abus et le harcèlement sexuel d'enfants et d'adolescents a pris des dimensions "alarmantes" en Suisse. Telle est la conclusion de médecins de l'Université, de l'Hôpital et de la clinique pédiatrique de Zurich sur la base d'une nouvelle étude. Les victimes taisent souvent les abus subis, selon le rapport.
Les harcèlements sexuels les plus fréquents se font aujourd'hui par Internet, a indiqué l'Université de Zurich mardi. En comparaison à une étude d'il y a dix ans, les graves cas d'abus n'ont pas augmenté, mais n'ont pas diminué non plus.
A la différence de rapports de police officiels, la majorité des victimes sont abusées par des jeunes qu'ils connaissent.
Les chercheurs tirent ces conclusions d'un sondage représentatif effectué parmi 6000 écoliers et écolières de 9e année. Au total, deux filles sur cinq et un garçon sur six ont subi un abus sexuel, écrivent les scientifiques dans le "Journal of Adolescent Health".