Avion d'Air Algérie: l'armée française récupère les corps au Mali

Des représentants des 118 victimes du crash de l'avion d'Air Algérie se sont rendus samedi sur le site de la catastrophe, dans le nord du Mali. Des enquêteurs, notamment français, étaient également attendus sur place pour un travail qui s'annonce délicat en raison de la désintégration de l'appareil.

Un représentant français, un du Liban et un des familles burkinabées ont quitté Ouagadougou samedi matin à bord d'un hélicoptère pour la zone de Gossi, à environ 100 km de Gao, dans le nord-est du Mali, où l'avion s'est écrasé jeudi, selon un responsable de la cellule de crise mise en place au Burkina Faso.

Leurs identités n'ont pas été précisées. Un autre voyage est prévu dans la journée.

Le gouvernement burkinabé avait annoncé sa décision de conduire sur le site du crash un nombre réduit de représentants de victimes vendredi, au retour d'une délégation conduite sur place par le président du Bourkina Faso Blaise Compaoré.

"Nous faisons tout pour que les familles puissent constater ce qui s'est passé sur le terrain", avait dit alors le ministre burkinabé de l'Administration territoriale et de la Sécurité, Jérôme Bougouma.

Récupération des corps "très difficile"

Le général Gilbert Diendiéré, chef d'état-major particulier à la présidence burkinabé, également membre de la délégation, avait averti que la récupération des corps s'annonçait "très difficile".

"Nous avons vu seulement des morceaux de chair humaine qui jonchaient le sol", avait-il alors constaté.

Gendarmes attendus

Vingt gendarmes et policiers français, de même qu'une équipe du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) français, étaient attendus sur place également samedi. Ils devront notamment s'atteler à l'identification des victimes.

Aucune explication n'était pour l'instant disponible sur la cause exacte du crash. Samedi, proches des victimes et experts espéraient trouver des réponses grâce à une des deux boîtes noires qui a été récupérée par des militaires français dépêchés sur le site.

A Paris, les familles des 54 victimes françaises devaient être reçues par le président François Hollande samedi après-midi.

/ATS


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