Le groupe sidérurgique germano-lucernois Schmolz+Bickenbach, au centre d'un feuilleton pour son contrôle l'été dernier, a creusé sa perte nette après neuf mois en 2013. Celle-ci a atteint 44,5 millions d'euros (54,9 millions de francs), contre 27,2 millions un an plus tôt.
En ne considérant que le troisième trimestre de l'exercice en cours, la perte nette apparaît toutefois en recul de près de moitié à 25,6 millions d'euros, a indiqué mercredi l'entreprise basée à Emmenbrücke (LU). Entre juillet et septembre de l'an passé, elle s'est encore élevée à 43 millions.
Schmolz-Bickenbach explique avoir dû composer avec un marché difficile. Après neuf mois, le chiffre d'affaires affiche un recul de 10% sur un an à 2,52 milliards d'euros. Sur le seul troisième trimestre, il ressort en contraction de 5,7% à 784,2 millions, précise le communiqué.
Les entrées de commandes, données en volumes, se présentent en revanche en hausse. A fin septembre dernier, elles s'élevaient à 410 kilotonnes (410'000 tonnes). La valeur se situait encore à seulement 351 kilotonnes à fin 2012 et à 337 kilotonnes à fin septembre de l'an passé.
Sur cette base, le groupe table pour l'entier de l'exercice 2013 sur un chiffre d'affaires en baisse de 6 à 8% par rapport à 2012. Le quatrième trimestre a par ailleurs plutôt bien débuté, relève Schmolz+Bickenbach dans son commentaire.