Le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann a achevé dimanche en Afrique du Sud sa première visite à la tête d'une mission englobant l'économie, la science, la recherche et l'innovation. Pretoria joue un rôle majeur dans la présence helvétique en Afrique.
Le chef du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR) et la délégation se sont avant tout renseignés sur les possibilités d'échange et de collaboration.
L'Afrique du Sud joue un rôle majeur dans la présence helvétique en Afrique. Pretoria est le premier partenaire commercial de Suisse sur le continent. Les échanges entre les deux pays ont porté sur 1,7 milliard de francs l'an dernier.
Plus d'une centaine d'entreprises suisses possèdent des filiales en Afrique du Sud, avec parfois des sites de production importants. Le pays sert souvent de rampe de lancement à destination des autres marchés du continent.
Les investissements directs helvétiques en Afrique du Sud se montaient à quelque 2,2 milliards de francs à la fin de l'année 2011, faisant de la Suisse le cinquième investisseur étranger dans le pays. Les sociétés suisses employaient alors pas loin de 35'000 personnes.
Technologies propres
Le pays de Nelson Mandela est également l'un des huit pays prioritaires non européens de la politique suisse en matière de formation, de recherche et d'innovation. Un accord bilatéral de coopération scientifique et technologique avec l'Afrique du Sud a été signé en décembre 2007.
Il a donné lieu au lancement du programme de recherche Swiss South African Joint Research (SSAJRP), qui s'intéresse aux technologies propres (les fameuses cleantechs).