Les salaires réels ont augmenté de 1% en 2013 en Suisse

Le pouvoir d'achat des travailleurs a progressé en Suisse l'an dernier. Les salaires nominaux ont augmenté de 0,7% par rapport à 2012, tandis que les salaires réels, en tenant compte d'une inflation négative de -0,2%, ont gagné 1%, selon les calculs de l'OFS.

L’indice suisse des salaires nominaux s'est établi à 102,6 points en 2013, contre 101,8 points l'année précédente, a indiqué lundi l'Office fédéral de la statistique (OFS). La progression des salaires nominaux est cependant inférieure à celle des trois années précédentes: elle s'était montée à 0,8% en 2012, 1% en 2011 et 0,8% en 2010.

La plupart des décisions de hausse des salaires ont été prises en novembre 2012. A cette époque, la conjoncture mondiale était fragile et les perspectives économiques étaient incertaines, relève l'OFS. De plus, le taux d'inflation pour 2013 était alors estimé à +0,5%.

Scientifiques et informaticiens privilégiés

Par secteur, la progression la plus importante se reflète dans le tertiaire, où les salaires nominaux ont crû de 0,8%. Les employés des branches du commerce de gros ainsi que des arts, spectacles et activités récréatives ont été les moins chanceux, avec une augmentation nulle de leur rémunération.

En revanche, les travailleurs des branches des activités spécialisées, scientifiques et techniques ont tiré la moyenne vers le haut avec une progression de 2%. Suivent les branches informatiques et services d’information, avec une hausse de 1,7%.

Stagnation

De leur côté, les salaires du secteur secondaire ont connu une croissance de 0,7%. Les hausses les plus élevées viennent de trois branches exportatrices: la fabrication des machines et équipements (+1,6%), l’industrie chimique et pharmaceutique (+1%) et la fabrication de produits informatiques, électroniques, optique et horlogerie (+1%).

A l'inverse, les salariés des branches des industries extractives, production et distribution d’énergie et d’eau ainsi que des industries alimentaires et du tabac ont subi une stagnation.

/ATS


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