Le patronat suisse plus prudent désire attirer de nouveaux talents

Les dirigeants d’entreprises sont globalement optimistes pour l’année à venir, envisageant ...
Le patronat suisse plus prudent désire attirer de nouveaux talents

Le patronat suisse plus prudent désire attirer de nouveaux talents

Photo: Keystone

Les dirigeants d’entreprises sont globalement optimistes pour l’année à venir, envisageant même d’augmenter leurs effectifs. En Suisse, confrontés au risque de manque de main-d’œuvre qualifiée, ils misent sur la diversité pour attirer de nouveaux talents. C’est ce que révèle une étude présentée mardi à Davos (GR) par PwC, en prélude au Forum économique mondial (WEF).

'Les patrons suisses sont plus prudents que leurs homologues européens', relève Urs Honegger, directeur général de PricewaterhouseCoopers (PwC) Suisse, en présentant ce 18e baromètre.

Au total, 61 % des 1322 patrons sondés dans 77 pays voient davantage d’opportunités pour la marche de leurs affaires que trois ans auparavant et 39 % se disent très confiants quant à leurs perspectives à court terme. En Suisse, 24 % se disent très confiants, contre 42 % l’an dernier et 55 % se disent confiants (53 % en 2013).

Recruter sur les réseaux sociaux

Mais tant à l’échelle mondiale qu’au niveau suisse, la moitié des dirigeants sondés envisage d’engager du personnel à court terme. Plus des deux tiers des patrons helvétiques craignent toutefois à long terme un manque de main-d’œuvre qualifiée. Plus de 60 % ont mis en place des stratégies de promotion de la diversité et de l’intégration pour attirer de nouveaux talents (93 %), principalement via les réseaux sociaux.

Parmi les autres facteurs susceptibles de freiner la croissance, figure la cybercriminalité (57 %). Les patrons suisses sont 79 % à investir dans la sécurité sur Internet. Leurs investissements consacrés à la technologie visent aussi à développer les services sur smartphone pour le client (76 %) et l’analyse stratégique de données.

Sur les principaux marchés, 55 % des patrons suisses considèrent que l’Allemagne recèle les meilleures opportunités de croissance, suivie des Etats-Unis (38 %) et de la Chine (31 %).

Au niveau mondial, les craintes des dirigeants sont principalement liées à la surréglementation (78 %), à la pénurie de talents (73 %) et aux incertitudes géopolitiques (72 %). La gestion par les pays de leur déficit fiscal et de leur dette figure aussi en tête des menaces (72 %). Et les Etats-Unis arrivent en tête en terme de débouchés (38 %), suivis de la Chine (34 %)et de l’Allemagne (19 %).

/ATS


Actualisé le

 

Actualités suivantes