Réunis en assemblée à Frauenfeld, les délégués du Parti bourgeois-démocratique (PBD) ont adopté leurs mots d'ordre pour les votations du 22 septembre. Ils acceptent la libéralisation des horaires d'ouverture des magasins des stations-service et la loi sur les épidémies, mais rejettent la suppression de l'obligation de servir.
Pour les stations-service, les délégués se sont prononcés par 107 voix contre 5 et une abstention. Ils ont suivi le plaidoyer de la conseillère nationale zurichoise Rosmarie Quadranti, qui a relevé qu'il n'en va pas des horaires d'ouverture des échoppes, mais de l'assortiment des produits qui pourraient être vendus durant la nuit. En votant "oui", on élimine un peu de bureaucratie, a-t-elle dit.
Le PBD soutient aussi la nouvelle loi sur les épidémies. Sans discussion, les délégués ont pris connaissance du mot d'ordre arrêté par le comité du parti.
L'assemblée a en revanche sèchement rejeté l'initiative du Groupe pour une Suisse sans armée visant la suppression de l'obligation de servir, par 112 voix contre 1 et 1 abstention.
La Suisse est un des pays les plus riches et les plus sûrs. L'armée suisse, sous sa forme actuelle, y contribue, a argumenté la conseillère nationale bernoise Ursula Haller. Selon elle, une armée de volontaires en Suisse est une illusion. Les délégués ont partagé son opinion.