Au terme vendredi du sommet du G20 à Saint-Pétersbourg (Russie), les pays participants ont estimé vendredi que la reprise économique mondiale restait "trop faible". Ils ont aussi décidé que l'échange automatique de données fiscales débuterait fin 2015, pour lutter contre la fraude.
"La reprise est trop faible et les risques persistent", en particulier ceux liés à "la croissance ralentie dans les économies émergentes, qui reflète dans certains cas l'effet d'une volatilité des flux de capitaux, de conditions financières plus difficiles et d'une volatilité des prix des matières premières", déclare ce texte adopté à l'issue de deux jours de réunion.
Les banques centrales du G20 se sont par ailleurs engagées à changer leur politique monétaire "avec précaution", répondant à l'appel des pays émergents qui pâtissent actuellement du projet de la Réserve fédérale américaine de réduire ses mesures de soutien.
"Nos banques centrales se sont engagées sur le fait que les changements futurs de politiques monétaires continueront d'être calibrés avec précaution et clairement communiqués", annoncent les chefs d'Etat des pays riches et émergents du G20 dans leur communiqué final.
Données fiscales
Les pays du G20 réunis à Saint-Pétersbourg ont par ailleurs fixé une date pour l'échange automatique de données fiscales, qui doit débuter en pratique fin 2015 pour lutter contre la fraude.
"Nous soutenons pleinement la proposition de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) de mettre en place un modèle réellement international pour des échanges bilatéraux et multilatéraux automatiques d'information" fiscale, indique le texte publié vendredi.