L'indice UBS de bulle immobilière montre une hausse du risque

L'indice trimestriel UBS de bulle immobilière montre une hausse modérée du risque, un peu moins marquée que les trimestres précédents et induite en particulier par le marché de l'immobilier résidentiel. Il s'établit actuellement à 1,17 point, soit 0,06 point de plus que trois mois auparavantL'indice reste ainsi dans la zone à risque, relève vendredi UBS dans son commentaire. Sa progression est due à la hausse persistante des prix dans l'immobilier résidentiel et à l'augmentation des crédits hypothécaires alors que dans le même temps, les revenus des ménages et les prix à la consommation stagnent. En revanche, le fait que l'importance de l'industrie du bâtiment pour l'économie suisse ait un peu diminué atténue le phénomène.La hausse quasi ininterrompue des risques sur le marché immobilier helvétique ces quatre dernières années se poursuit. Fin 2008, l'indice se situait encore dans la zone d'équilibre avec moins 0,72 point, et il a depuis augmenté de 0,11 point chaque trimestre, souligne UBS. Pendant cette période, la Suisse est le pays européen qui a enregistré la plus forte augmentation des prix pour l'immobilier résidentiel, avec une hausse réelle supérieure à 20%.Les régions de Zurich, Genève et Lausanne comptent toujours parmi les endroits de Suisse où le risque de bulle immobilière est le plus élevé en raison de leur importance.Le nombre de régions à risque a augmenté au 1er trimestre 2013. Lucerne et Schwytz, notamment, en font maintenant aussi partie selon l'étude d'UBS.Parmi ces régions figurent toujours les agglomérations de Vevey, Morges et Nyon, Zoug, Bâle-Campagne, ainsi que les régions touristiques de Davos, Haut-Simmental-Gessenay et de Haute-Engadine. /SERVICE


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