La production mondiale de vin a retrouvé cette année son niveau de 2006, à 281 millions d'hectolitres contre 258 millions l'an dernier. L'Union européenne, avec 164 millions d'hectolitres, s'y taille la part du lion.
L'organisation internationale de la vigne et du vin (OIV) prévoit également une stabilisation de la consommation grâce à l'extension géographique des marchés des nouveaux pays consommateurs.
"En 2013, la récolte au niveau mondial a été importante grâce aussi à la progression de la productivité des vignobles", affirme le directeur général de l'OIV, Federico Castellucci.
"Avec 300'000 hectares de vignes en moins par rapport à l'année 2006, la récolte en 2013 a été assez importante grâce à une productivité qui continue à progresser malgré le coup d'arrêt que les conditions climatiques adverses avaient provoqué en 2012", a-t-il ajouté.
L'Espagne explose sa production, à plus de 40 millions d'hectolitres (+23%) et l'Italie reste le premier producteur européen avec 45 Mhl (+2%), devant la France et ses 44 millions d'hectolitres (+7%).
Le redressement le plus significatif s'opère en Roumanie, où la production de 2013 est en hausse de 79% par rapport à 2012, proche de 6 Mhl. L'Allemagne voit sa production baisser à quelque 9 Mhl (-1%). La récolte devrait également diminuer en Suisse en raison de la pluie, du froid et de la grêle du mois de juin.
Hors du continent européen, la production a progressé aux Etats-Unis (22 Mhl, +7%), au Chili (12,8 Mhl, +2%), en Argentine (15 Mhl, +27%), en Afrique du Sud (10,9 Mhl, +4%) et en Australie (13,5 Mhl, +7%).