Glencore-Xstrata envisage de nouvelles économies avec la fusion

Le géant minier Glencore-Xstrata a dévoilé vendredi son plan d'intégration à l'issue de sa méga-fusion. Celui-ci indique qu'il envisage de nouvelles réductions de coûts via des compressions d'effectifs et n'exclut pas des rachats d'actions.La nouvelle entité a précisé qu'elle sera en mesure d'atteindre "confortablement" l'objectif de réduction des coûts de 500 millions de dollars au total (environ 467 millions de francs) annoncé précédemment, alors que de nouvelles sources d'économie ont été identifiées.Glencore International, le géant du négoce des matières premières, a finalisé jeudi sa vaste opération de fusion avec le groupe minier Xstrata après des mois de rebondissements.Ivan Glasenberg, qui a pris les commandes du groupe, a précisé qu'il souhaitait simplifier la structure pour réduire la bureaucratie et les doublons au sein de l'entreprise."Nous ne pouvons pas encore quantifier combien de gras nous pourrons couper au sein du système", a-t-il indiqué, soulignant toutefois que la direction d'Xstrata avait elle-même visé une réduction des frais généraux de 300 millions de dollars.Ivan Glasenberg a toutefois précisé qu'il souhaitait maintenir le personnel clé au niveau des fonderies et des mines, concentrant les efforts de réduction des effectifs au niveau administratif.Le groupe veut notamment fermer le siège des opérations d'Xstrata à Londres et à Zoug. Ces activités seront transférées à Baar (ZG), où se trouve le siège de Glencore, et au sein de ses diverses filiales.Nouvelle structureDans la nouvelle structure, Ivan Glasenberg a placé ses hommes, ne retenant que deux anciens d'Xstrata sur les 14 cadres sélectionnés pour piloter les différentes activités.Dans sa feuille de route, le patron de Glencore Xstrata a précisé que le directeur général avait visité les principaux sites d'Xstrata et rencontré les membres du personnel clef, chaque division s'étant vu confier pour mission de préparer un plan d'action clair, indiquant les responsabilités ainsi que les échéanciers.Actifs et projets réexaminésParmi ses principaux chantiers, Ivan Glasenberg devra en particulier s'atteler à la cession de la mine de Las Bambas au Pérou, conformément aux conditions posées par les autorités chinoises pour avaliser la fusion.Ivan Glasenberg a également promis qu'il reverrait un à un chacun des actifs et projets du groupe, afin d'étudier soigneusement si ceux-ci seront conservés ou vendus.Dans des documents, le groupe a par ailleurs dit que des rachats d'actions seraient envisagés, malgré une préférence marginale pour les dividendes comme forme de retour de liquidités aux actionnaires. Les dividendes ordinaires pourront être accompagnés de retours spéciaux. /SERVICE