Le G20 a affirmé qu'il pouvait encore accélérer davantage la croissance économique de ses membres. Les dirigeants réunis à Brisbane ont aussi encouragé les progrès vers plus de transparence fiscale, selon le communiqué final du sommet. Le climat n'a lui fait l'objet que de déclarations d'intention.
Les pays les plus riches du monde - 85% de la richesse mondiale - ont estimé qu'ils pouvaient dégager un surplus de croissance de la valeur de leur PIB de 2,1% par rapport à sa trajectoire jusqu'en 2018. Et ce au prix de mesures favorables à l'investissement, au commerce et à la concurrence.
Les mesures promises "accroîtront de plus de 2000 milliards de dollars américains (le PIB mondial), et créeront des millions d'emplois", précise le communiqué publié à l'issue de deux jours de sommet.
Parvenir à cet objectif passe par la création d'une plate-forme de soutien aux investissements d'infrastructures. Un dispositif qui vise à optimiser les grands travaux en fluidifiant les liens entre gouvernements, groupes privés, banques de développement et organisations internationales.
Le G20 encourage également les progrès réalisés sous l'égide de l'OCDE contre l'optimisation fiscale des multinationales. Il cite spécifiquement les pratiques du rescrit fiscal, du type de celles utilisées notamment par le Luxembourg et révélées par le scandale LuxLeaks.
"Le G20 veut achever ce chantier en "2015, y compris (en parvenant à) la transparence sur les rescrits fiscaux considérés comme des pratiques néfastes", dit le communiqué.
Le nouveau président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, ex-Premier ministre du Grand-duché, voit sa légitimité mise en cause au vu des pratiques fiscales de son pays. Il a annoncé dimanche avoir demandé une directive au niveau européen pour un système d'échange automatique d'information sur le rescrit fiscal.
Le G20 a aussi évoqué spécifiquement les projets d'amélioration sur le problème des niches à brevet, des niches fiscales permettant à certains groupes d'alléger leur imposition dans certains pays sans que cela soit nécessairement justifié par leur activité.
Concernant le climat, les dirigeants se sont déclarés simplement déclarés favorables à des mesures fortes et efficaces pour lutter contre le réchauffement.