Le syndicat Unia et le groupe américain de techniques médicales Biomet reprennent les discussions en vue d'aboutir à la conclusion d'un plan social collectif. Ils ont jusqu'à fin octobre pour trouver une solution. Au total, 260 employés, dont 230 fixes, sont concernés par la fermeture du site loclois.
La réunion du 11 septembre, chapeautée par l'Office cantonal de conciliation du canton de Neuchâtel qui a officié comme médiateur, a permis aux deux parties de reprendre le chemin de la discussion, a déclaré mardi à l'ATS Catherine Laubscher, secrétaire régionale d'Unia.
Depuis mi-juillet, le syndicat était mécontent de la position du groupe américain. Il reprochait à la direction un "plan social" qui nâTMen était pas un. Selon le syndicat, il sâTMagissait uniquement de "lignes directrices" remises aux salariés "à titre indicatif" et desquelles les employés ne pouvaient déduire aucun droit.
Dans le "plan social" initial prévu par Biomet et contesté par Unia, les employés étaient invités à signer leur propre congé dans des "conventions de résiliation" dans lesquelles ils étaient informés quâTMils ne toucheraient des indemnités de départ que sâTMils sâTMengageaient à rester jusquâTMen juin 2014 et sâTMils remplissaient certains autres engagements.
La démarche était inacceptable aux yeux du syndicat, puisque la loi sur lâTMassurance-chômage oblige les salariés à prendre toutes les mesures nécessaires pour rechercher un nouvel emploi dès quâTMils savent quâTMils vont perdre le leur.
Invoquant des motifs de rentabilité, Biomet avait annoncé mi-juillet la fermeture en juin 2014 de son site loclois, racheté l'année dernière au géant américain Johnson & Johnson. Au total, quelque 260 employés, dont 230 fixes, sont concernés.