A la veille de l'ouverture des pistes de ski, les adeptes de glisse peuvent coller un code QR sur leur casque, leurs skis ou leur snowboard. En cas d'accident, les sauveteurs pourront le scanner et accéder à des données importantes pour une bonne prise en charge.
Diabétique, allergique à la morphine, porteur d'un pacemaker: autant d'informations qui peuvent être précieuses en cas d'urgence. "Les sauveteurs scannent le code QR avec leur smartphone et ont immédiatement accès aux données", a indiqué jeudi à l'ats Nicole Glassey, infirmière responsable chez MV Santé, un centre de chirurgie ambulatoire basé à Sion et à l'origine du projet-pilote.
Outre des données sur la santé, le code QR - un type de code-barres formés de modules noirs dans un carré à fond blanc - peut contenir les nom, prénom et date de naissance de son détenteur et des numéros de téléphone à contacter en cas d'urgence. Certaines personnes mentionnent qu'elles sont pour le don d'organes ou encore contre l'acharnement thérapeutique. "Ce sont elles seules qui décident de ce qu'elles veulent inscrire", précise Nicole Glassey.
Les informations se trouvent également sur une carte à porter sur soi. Les sauveteurs pourront la consulter en l'absence de code QR ou si ce dernier n'est pas accessible sans mettre en danger la personne accidentée. Selon Nicole Glassey, le service peut intéresser tout un chacun, du sportif au motard en passant par les parents "qui collent le code QR sur le sac d'école de leurs enfants"
Lancé cet automne, le service baptisé "Ma Mémoire Médicale Urgence" a séduit les remontées mécaniques de Nendaz (VS).
MV Santé espère sensibiliser à terme toutes les stations valaisannes. Pour la personne intéressée, le service coûte 5 francs, soit le prix coûtant des deux autocollants avec un code QR et une carte valables une année. "Notre but n'est pas de faire des bénéfices", assure Nicole Glassey.