L'ancien dirigeant de Roche, Lorenz Erne, et le gendarme de la Bourse américaine (SEC) se sont entendus pour mettre un terme aux poursuites engagées par l'organisme fédéral.
M. Erne a accepté les accusations de délit d'initié et la condamnation résultante, lors de l'annonce publique de rachat de Spark Therapeutics, société américaine de thérapie génique, par le laboratoire suisse.
Selon l'ordonnance de la SEC publiée jeudi, M. Erne avait connaissance du projet d'acquisition de Spark de par son emploi et savait que ces renseignements étaient 'confidentiels et non publics'.
L'ancien directeur du département stratégie de la division 'Pharmaceuticals' jusqu'en mars 2019 avait acheté des titres Spark à deux reprises, avant l'annonce de l'offre publique d'achat par Roche. Il a par la suite réalisé un bénéfice de 159'228 dollars à la vente, à la faveur d'une augmentation de 120% du cours de l'action Spark.
L'ordonnance de la SEC a conclu que M. Erne a enfreint la loi. Ce dernier a accepté de rembourser le bénéfice 159'228 dollars indûment réalisé ainsi que le paiement d'une pénalité de 79'614 dollars.
/ATS