Le laboratoire Roche a comme promis surcompensé l'érosion de ses recettes, attribuée à la multiplication de versions biosimilaires de ses moteurs de ventes en oncologie l'an dernier. Il prévient néanmoins que cette concurrence va prendre de l'ampleur en 2020.
La multinationale rhénane affiche une croissance de 8% à 61,47 milliards de francs, portée essentiellement par son coeur de métier dans les médicaments. La principale division Pharmaceuticals a vu ses revenus progresser de 10% à 48,52 milliards de francs, alors que Diagnostics a grappillé 1% à 12,95 milliards.
Sur le plan opérationnel, l'excédent d'exploitation de base (hors facteurs jugés exceptionnels) s'est étoffé de 10% à 22,48 milliards. Le gain net de base a bondi de 16% à 17,18 milliards et le bénéfice net comptabilisé s'est envolé de 30% à 14,11 milliards. Le conseil d'administration offrira aux actionnaires un dividende par bon de jouissance de 9,00 francs, en hausse de 30 centimes.
La performance ne comble toutefois pas tout à fait les projections des analystes consultés par AWP, qui anticipaient en moyenne un chiffre d'affaires de 61,85 milliards au niveau du groupe, de 48,88 milliards pour Pharmaceuticals et de 13,12 milliards pour Diagnostics. L'Ebit de base était attendu à 22,64 milliards et le bénéfice net afférent à 18,06 milliards.
Pour l'année en cours, la direction articule une poursuite de la croissance au rythme modéré de 1 à 5%.
/ATS