Quarante vaches défileront lors de la Fête des vignerons 2019, tout comme en 1999. Les heureuses élues seront choisies lors d'un casting au printemps prochain.
'On va lancer une inscription en janvier-février de l'année prochaine. Elle sera ouverte aux syndicats d'élevage de la Veveyse, d'Oron-Lavaux et de Montreux-Riviera', explique Eric Sonnay, responsable des infrastructures de la Fête concernant les animaux.
Puis le choix sera effectué en mai. Les vaches devront répondre à certaines exigences: elles devront être portantes de trois mois, car elles sont beaucoup plus calmes. Il faut également une bonne qualité de lait pour le fromage de la manifestation qui sera fabriqué sur place, souligne M. Sonnay.
Un honneur
L'agriculteur des Tavernes, non loin de Palézieux (VD), s'attend à un fort intérêt des agriculteurs. 'C'est un honneur de participer à la Fête', souligne-t-il. En guise de rémunération, ils recevront une cloche par vache, mais le lait ne leur sera pas payé.
Selon celui qui est aussi député PLR au Grand Conseil, les vaches n'ont aucun souci pour affronter la foule. 'La seule chose qu'on demande aux agriculteurs, c'est de les habituer au licol et de les promener un peu avant, car elles n'aiment pas être tenues'.
Le lait ne vient pas du berlingot
Les bovins devront rester un bon mois sur place. Le système est le même que dans les grandes expositions comme la BEA. Les vaches seront attachées sous tente et six postes de traite leur seront dédiés. Elles seront lavées tous les matins après la traite.
Eric Sonnay insiste sur un point qui lui tient à coeur: le citadin est éloigné de la vie des fermes, ignore ce qui s'y passe. Lors de la Fête, les portes des écuries seront ouvertes. Le public pourra venir caresser le bétail, assister à la fabrication du gruyère. Les paysans pourront expliquer leur travail.
Retour du petit chevrier
Contrairement à 1999, aucun boeuf ne sera du spectacle. Ils coûtent trop cher à élever et à éduquer. Lors de la dernière fête, la protection des animaux avait demandé à ce qu'ils soient gardés en vie. Comme ils vivent quinze à seize ans, cela a coûté un saladier, souligne M. Sonnay.
Huit chevaux sont pour l'heure prévus dans le spectacle, contre 66 en 1999. En revanche, une quinzaine de chevrettes accompagneront le petit chevrier sur scène.
Destiné aux enfants, un jardin didactique devrait permettre de voir des truies avec leurs petits, une ou deux poules, des brebis et leurs agneaux. Six à sept employés vont être engagés pour s'occuper de tout ce petit monde.
/ATS