Le marché du travail devrait connaître une reprise dynamique, de l'avis des économistes interrogés par le Centre de recherches conjoncturelles (KOF). La croissance en 2021 est par contre attendue inférieure aux dernières estimations.
Le sondage périodique réalisé par l'institut de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) révèle des perspectives plus optimistes que lors des mois de juin et mars dernier. Le taux de chômage est attendu à 3,0% en 2021 et pour 2022 les spécialistes interrogés tablent sur 2,8%.
A long terme, le consensus s'est accordé sur un taux de 2,7%. 'Les conséquences négatives de la pandémie sur le marché du travail pourraient être moins fortes que prévu initialement', écrit mardi le KOF.
En 2020, le taux de chômage annuel moyen s'est inscrit à 3,1% selon le Secrétariat à l'économie (Seco), après 2,3% en 2019.
Les estimations ont été relevées pour l'inflation, qui est désormais escomptée à 0,6% en 2021 et à 0,8% en 2022.
Les attentes ont par contre été révisées à la baisse pour le produit intérieur brut (PIB), désormais attendu cette année à 3,4%, après 3,5%. En 2022, une progression de 2,9% est espérée, après une estimation à 2,8%.
Une image plus sombre se révèle sur le volet des investissements d'équipement, pour lesquels une hausse de 2,4% est escomptée en 2022, alors qu'en juin, les économistes tablaient sur 3,0%. Les investissements dans la construction devraient croître de 1,7% en 2021 et de 1,0% en 2022.
Pour les exportations, un rebond de 7,0% est attendu pour l'année en cours, après quoi elles sont attendues en hausse de 4,4% en 2022. Dans leurs estimations précédentes, des hausses de respectivement 7,1% et 5,0% étaient esquissées.
Au niveau des variables financières, le taux de change est attendu à 1,10 franc pour 1 euro et à 0,92 franc pour 1 dollar à l'horizon de trois mois.
En septembre, le KOF a interrogé 13 économistes pour établir un consensus sur leurs attentes pour différentes variables de l'économie suisse.
/ATS