La chute du chiffre d'affaires et du bénéfice du groupe Swatch n'inquiète pas Erich Fehr, le maire de Bienne (BE). Selon lui, la ville, qui abrite le siège social de l'entreprise, n'est pas trop dépendante de l'industrie horlogère.
Un dixième des salariés habitant Bienne travaillent aujourd'hui dans l'industrie horlogère, déclare M. Fehr dans un entretien diffusé dimanche par le SonntagsBlick. Il y a un demi-siècle, c'était encore plus de 50%, ajoute-t-il.
Si les montres ont toujours été importantes et le resteront pour Bienne et l'arc jurassien, la région accueille désormais toute la gamme de l'industrie de précision, relève l'élu socialiste. 'Aujourd'hui, nous sommes tellement diversifiés qu'il est possible d'absorber ce genre de choses', poursuit-il, interrogé sur le résultat semestriel du groupe horloger.
Impact incertain sur les impôts
M. Fehr ne peut pas encore chiffrer l'impact de ce résultat sur les recettes fiscales de la ville. Le montant des impôts que Swatch doit payer est convenu avec le canton, raison pour laquelle la ville ne dispose pas de certaines informations, explique-t-il. Mais pour les entreprises, le développement économique et les recettes fiscales ne sont pas directement liés, affirme le maire.
Au premier semestre, Swatch a ressenti le ralentissement de la demande sur le marché chinois, l'un des plus importants pour le groupe. Son chiffre d'affaires a chuté de 14% et son bénéfice de s'est effondré de 70%, après les records de l'année précédente.
/ATS