L'USAM demande des perspectives d'avenir pour l'économie suisse

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L'USAM demande des perspectives d'avenir pour l'économie suisse

L'USAM demande une réouverture dès le 1er mars pour l'économie

Photo: KEYSTONE/PETER SCHNEIDER

L'Union suisse des arts et métiers (USAM) exige une réouverture de l'économie et de la société dès le 1er mars. La stratégie consistant à introduire des mesures de confinement jusqu'à la fin de la pandémie a échoué, a déclaré l'association aux médias mardi.

Chaque jour de fermeture supplémentaire entraîne des coûts et des souffrances immenses. 'La stratégie du confinement a échoué, c'est pourquoi les PME et l'USAM demandent qu'il y soit mis fin le 1er mars', a expliqué le président de la faîtière, Fabio Regazzi, lors d'une conférence de presse en ligne.

Grâce à une protection ciblée et à des mesures telles que la vaccination, les tests et le traçage des contacts, la liberté économique pourrait être à nouveau garantie, estime-t-il. Les échanges sociaux pourraient aussi revenir progressivement à la normale. Selon M. Regazzi, l'USAM attend également que le programme de vaccination soit achevé d'ici la fin juin.

Le Conseil fédéral doit proposer une stratégie de sortie de crise. Les PME ont en effet besoin d'une perspective, a poursuivi M. Regazzi. Les membres de l'USAM parlent de catastrophe sans précédent, de crises de panique et de l'impossibilité de planifier les opérations commerciales. Le manque de compréhension des mesures prises s'est accru.

Décisions pas basées sur des faits

Pour le directeur de l'association, Hans-Ulrich Bigler, les décisions du gouvernement ne sont pas fondées sur des faits, mais sur des scénarios, et elles privilégient le pire scénario possible. Les décisions sont aussi contradictoires, selon lui. Pas plus tard qu'en décembre, l'importance du taux de reproduction (valeur R) du virus a été fortement relativisée. Et maintenant, le semi-confinement actuel est basé uniquement sur cette valeur R.

Malgré une stagnation ou une légère baisse des chiffres, des mesures 'disproportionnées' ont été introduites, suivant l'exemple d'autres pays.

'Alarmisme'

Pour M. Bigler, la politique de communication du gouvernement fédéral est largement caractérisée par l'alarmisme. La task force scientifique du gouvernement ne conseille pas le Conseil fédéral, mais le critique dans les médias, a-t-il aussi reproché.

L'USAM demande des mesures d'accompagnement immédiates afin que les PME puissent rouvrir de manière ordonnée tout en minimisant le risque de contagion.

'Flexibilisation complète'

'Une flexibilisation complète est nécessaire pour que chaque entreprise puisse suivre sa propre voie', a ajouté Werner Scherrer, président de l'Association cantonale du commerce de Zurich. Il a ajouté que l'obligation du télétravail devait également être abolie immédiatement, estimant qu'elle n'avait rien apporté à part des contrôles coûteux et chicaniers.

Selon ses propres informations, l'association professionnelle, la plus grande organisation faîtière de l'économie suisse, représente plus de 230 associations et environ 500'000 PME, ce qui correspond à 99,8 % de toutes les entreprises du pays.

/ATS
 

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