Le ministre de l'économie Guy Parmelin a rencontré jeudi son homologue malaisien. Pour débloquer les négociations, il a proposé de s'inspirer de l'accord de libre-échange conclu avec l'Indonésie, qui comprend des critères de durabilité relatifs à l'huile de palme.
La question de l'huile de palme est un sujet sensible pour l'Indonésie mais aussi pour la Suisse, a expliqué M. Parmelin à Keystone-ATS. Il a d'ailleurs rappelé au ministre malaisien qu'il existe 'un débat intérieur très vif sur cette thématique'. Le Parlement doit approuver l'accord et si certains éléments de durabilité n'y figurent pas, 'il n'a aucune chance', a relevé le Vaudois.
Et d'ajouter que la solution trouvée avec l'Indonésie est 'une proposition réaliste'. Il a donc suggéré à la Malaisie de reprendre les négociations, bloquées depuis deux ans, sur la base de cette proposition concrète. Il revient maintenant à la Malaise de l'étudier et de décider si elle est prête à reprendre les discussions. L'accord ne concerne pas seulement la Suisse mais tous les pays de l'AELE, a encore précisé le ministre.
Accord-cadre toujours abordé
Le conseiller fédéral a également rencontré son homologue français, Bruno Le Maire. Ils ont discuté des relations économiques entre les deux pays. Ces dernières sont 'excellentes', comme l'illustre la célébration cette année du 125e anniversaire de la chambre franco-suisse de commerce, a souligné M. Parmelin.
Les deux hommes ont également évoqué la question de l'accord-cadre entre la Suisse et l'Union européenne. 'Nous abordons toujours la thématique dans nos rencontres pour expliquer le système tel qu'il est prévu par le Conseil fédéral en Suisse, avec cette consultation large. Nous le faisons systématiquement avec tous les ministres européens que nous rencontrons', a-t-il précisé. Quant à la réaction de M. Le Maire, Guy Parmelin a seulement indiqué qu'il 'a enregistré le message'.
/ATS