Fusion des domaines skiables d'Aletsch

Les trois domaines skiables de la région du glacier d'Aletsch vont fusionner. La nouvelle société ...
Fusion des domaines skiables d'Aletsch

Fusion des domaines skiables d'Aletsch

Photo: KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS

Les trois domaines skiables de la région du glacier d'Aletsch vont fusionner. La nouvelle société deviendra un des poids lourds de la branche en Valais avec un chiffre d'affaires de 40 millions de francs.

Le feu vert n'est pas encore définitivement acquis. Les actionnaires des remontées mécaniques de Riederalp doivent encore se prononcer mardi soir. Mais un refus est improbable, a déclaré mardi à l'ats le président du conseil d'administration des remontées mécaniques Fiesch-Eggishorn Fredy Huber.

Les actionnaires des remontées mécaniques de Bettmeralp ont déjà dit 'oui' à 90% il y a quelques jours. Ceux de Fiesch-Eggishorn ont donné lundi leur feu vert à une majorité de 96%, précise M. Huber, revenant sur des informations de médias haut-valaisans. Et les remontées mécaniques de Riederalp sont détenues pour moitié par celles de Bettmeralp.

Pression sur les prix

La fusion n'est que l'aboutissement d'une démarche initiée il y a une année et demie. Les trois sociétés collaboraient déjà. La promotion est commune, les tarifs sont identiques depuis une vingtaine d'années. Mais la concurrence est féroce. 'Ruineuse', dit même M. Huber. La fusion n'en est devenue que plus évidente.

La démarche des remontées mécaniques de Saas-Fee, qui propose depuis 2016 l'abonnement saisonnier à 222 francs alors qu'il coûtait plus de 1000 francs auparavant, a mis la branche sous pression. La fusion est une première démarche qui permettra de réduire les coûts.

Sans licenciement

'Mais il n'y aura aucun licenciement', annonce M. Huber. En revanche, le potentiel d'économies est important. La nouvelle société engrangera un chiffre d'affaires de l'ordre de 40 millions de francs. Sa marge brute d'autofinancement est évaluée entre 12 et 14 millions de francs, précise M. Huber.

Les trois sociétés qui fusionnent sont saines. Leurs comptes sont positifs. A deux ou trois exceptions près, les installations sont toutes récentes. Le besoin d'investissement est relativement faible dans un avenir proche, alors même que la marge d'autofinancement permettrait de construire une nouvelle installation par année, explique M. Huber.

Pour autant, la nouvelle société n'entend pas jouer le jeu des prix bas. 'Nous voulons convaincre par la qualité de nos prestations', dit M. Huber.

/ATS
 

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