La nouvelle patronne de l'entreprise genevoise Favarger veut en faire la 'référence' du chocolat suisse. De moins de 1% de parts de marché actuellement, elle veut aboutir à 3 à 5% à moyen terme, grâce à une croissance supérieure au marché actuellement.
Favarger, lancé en 1826 et établi à Versoix (GE), constitue le seul chocolatier qui s'appuie sur l'ensemble de la fabrication à Genève. En fonction depuis début octobre, la directrice générale Emmanuelle Marcos explique que la croissance a atteint plus de 10% en 2017 pour un chiffre d'affaires évalué à 9 millions de francs. Un tiers du chiffre d'affaires est obtenu en dehors de Suisse.
La directrice admet que Favarger ne sera jamais le principal acteur du chocolat suisse, mais cible la qualité de l'offre. Elle veut dans un premier temps une extension sur le marché romand. 'A travers nos propres boutiques et une présence accrue dans les grandes enseignes de grande distribution', explique-t-elle dans un entretien publié vendredi par le quotidien L'Agefi. A moyen terme, elle mise aussi sur un déploiement en Suisse alémanique.
Production quadruplée
Favarger prévoit aussi un centre de visiteurs sur son site de fabrication. Pour le moment, des rencontres sont organisées seulement à la demande.
L'entreprise va surtout investir pour moderniser et augmenter la production. Elle devrait passer de 500 tonnes par an aujourd'hui à 2000 dans huit ans. La directrice annonce également la réouverture d'une boutique genevoise, qui est opérationnelle, et le lancement de nouveaux produits d'ici à la fin de l'année.
En 2018, la directrice souhaite continuer à augmenter les parts de marché. Au total, l'entreprise emploie une cinquantaine de personnes sur son site.
/ATS