Si les jeunes Suisses gardaient leur téléphone portable une année de plus, la charge pour l'environnement serait réduite d'un quart, ont calculé des chercheurs de la Haute école zurichoise des sciences appliquées (ZHAW). En moyenne, ils s'en séparent après deux ans.
C'est principalement l'achat fréquent de ce type d'appareil qui charge l'environnement, a indiqué mercredi la ZHAW dans un communiqué. La fabrication représente en effet 77% de l'empreinte environnementale sur l'ensemble du cycle de vie d'un téléphone portable.
Les chercheurs ont interrogé plus de 800 jeunes âgés de 12 à 25 ans sur leur usage du téléphone portable et ont ensuite calculé un écobilan. Il en ressort que l'usage quotidien moyen de cet appareil par cette frange de population équivaut à trois kilomètres en voiture, manger un hamburger ou acheter deux livres de poche.
La production et l'élimination des appareils numériques consomme beaucoup de ressources et d'énergie, commente Regula Keller, de la ZHAW, citée mercredi dans un communiqué de cette dernière. La simple possession de l'appareil représente 76% de la charge environnementale totale, son utilisation 24%.
Dans la foulée de cette recherche, les auteurs ont lancé en collaboration avec l'organisation écologiste myblueplanet une campagne de sensibilisation auprès des jeunes afin qu'ils conservent leur téléphone portable au moins trois ans.
https://www.zhaw.ch/de/medien/medienmitteilungen/detailansicht-medienmitteilung/news-single/handykauf-von-jugendlichen-belastet-umwelt-deutlich-mehr-als-nutzung/
/ATS