L'Usam, les fitness, GastroSuisse et des politiciens de droite ont à nouveau réclamé mardi la fin des mesures contre le Covid-19. Malgré le nombre élevé de cas, ils estiment que le certificat, l'obligation de télétravail et les quarantaines ne servent plus à rien.
'De nombreuses branches ainsi que la population souffrent énormément', a lancé lors d'une conférence de presse à Berne Hans-Ulrich Bigler, directeur de l'Union suisse des arts et métiers (usam), la faîtière des PME. Le fait que le Conseil fédéral ait prolongé le régime du certificat, l'obligation de télétravail, les quarantaines et l'isolement est 'sans commune mesure.'
La faîtière des restaurateurs, GasrtoSuisse, n'est pas en reste: 'le certificat ne sert à rien, il n'empêche plus les contaminations puisque les gens se contaminent, et ce partout, avec ou sans certificat', a dit son président Casimir Platzer.
'On ne peut plus constater une surcharge du système de santé', a enchaîné la conseillère nationale Daniela Schneeberger (PLR/ZH). Le nombre de patients Covid dans les unités de soins intensifs a nettement diminué et continuera à baisser. On n'y trouve guère de patients qui doivent être traités pour une contamination par le variant dominant Omicron, fait-elle valoir.
L'argument économique n'a pas été oublié. Les dommages causés désormais par une prolongation des mesures sont bien plus graves que les bénéfices, a affirmé Christoph Kamber, président d'Expo Event, la faîtière de l'industrie des expositions. Les branches concernées doivent être indemnisées rapidement et de la manière la moins bureaucratique possible par le programme de cas de rigueur 2022.
Fin février, fin mars
Le Conseil fédéral a décidé mercredi dernier d'étendre l'obligation de télétravail et les quarantaines jusqu'à fin février. Les cantons et l'économie avaient réclamé avec insistance de raccourcir la durée de ces mesures.
Le certificat obligatoire a lui pour l'instant été prolongé jusqu'à fin mars. Dans la presse du week-end, le ministre de la santé Alain Berset a laissé entendre qu'il touchait peut-être à sa fin.
/ATS