Bruxelles valide sous conditions la méga-fusion Broadcom/VMware

La Commission européenne a donné son feu vert au rachat par Broadcom de l'entreprise de logiciels ...
Bruxelles valide sous conditions la méga-fusion Broadcom/VMware

Bruxelles valide sous conditions la méga-fusion Broadcom/VMware

Photo: KEYSTONE/ANTHONY ANEX

La Commission européenne a donné son feu vert au rachat par Broadcom de l'entreprise de logiciels et d'informatique à distance VMware. A condition toutefois que le fabricant américain de semi-conducteurs respecte les mesures correctives auxquelles il s'est engagé.

Le projet de fusion entre ces deux groupes basés aux Etats-Unis avait été annoncé en mai 2022 Et l'opération, évaluée à 61 milliards de dollars, a suscité des inquiétudes sur le respect de la concurrence à la fois dans l'UE et au Royaume-Uni.

Bruxelles avait annoncé en décembre l'ouverture d'une 'enquête approfondie'. Un porte-parole de Broadcom avait à l'époque assuré continuer à viser la finalisation de l'opération au troisième trimestre 2023.

VMware occupe une position de leader dans les logiciels dits de 'virtualisation de serveurs', qui permettent de diviser un serveur physique en plusieurs serveurs virtuels.

Et les inquiétudes liées à son rachat par Broadcom portaient notamment sur le fait que ce dernier puisse empêcher des concurrents de fabriquer des composants compatibles avec VMware.

Parmi les 'remèdes' ou mesures correctives répondant aux préoccupations de la Commission européenne, Broadcom va devoir garantir à des 'tiers' l'interopérabilité entre leurs logiciels et ceux de VMware, selon un communiqué.

La Commission rappelle ses craintes que Broadcom puisse 'verrouiller' l'activité de la firme Marvell, son unique rival sur le marché d'un certain type de cartes de circuit informatique connues sous le sigle 'HBA FC'.

Or Broadcom est tenu de garantir l'accès au code source 'de tous les pilotes actuels et futurs' de ces cartes 'grâce à une licence open source irrévocable', précise le communiqué de l'exécutif européen.

La Commission, qui veille au respect des règles pour protéger la concurrence dans l'UE, se prononce sur les opérations de fusions-acquisitions ayant un impact potentiel significatif sur le marché européen, même lorsque les entreprises concernées n'ont pas leur siège dans l'UE.

/ATS
 

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