Zurich: les familles nombreuses ont un plus faible risque de cancer

Les familles nombreuses ont un risque de cancer inférieur à la moyenne, selon une étude de ...
Zurich: les familles nombreuses ont un plus faible risque de cancer

Zurich: les familles nombreuses ont un plus faible risque de cancer

Photo: KEYSTONE/LAURENT GILLIERON

Les familles nombreuses ont un risque de cancer inférieur à la moyenne, selon une étude de chercheurs zurichois et australiens. Etonnamment, cet effet protecteur est davantage marqué chez les hommes.

Une équipe de l'Université de Zurich (UZH) et de l'Adelaide Medical School s'est livrée à une méta-analyse de données portant sur 178 pays. Son constat: au niveau mondial, plus la famille est petite, plus la fréquence de certains cancers augmente.

'C'est le cas indépendamment du revenu, du degré d'urbanisation et de l'âge', indique Maciej Henneberg, co-auteur de ces travaux à l'UZH, cité mercredi dans un communiqué de cette dernière. Et ce n'est pas seulement le noyau familial - parents et enfants - qui compte, mais aussi le ménage élargi.

Plus le nombre d'enfants et la taille de la famille sont importants, moins l'on observe de cancers du poumon, de la vessie, de l'estomac, de la peau, du sein, du côlon, des ovaires, de l'utérus ou encore du cerveau.

Les hommes mieux protégés

Il était connu que plus une femme a eu de grossesses, moins elle risque un cancer du sein ou des ovaires. Les scientifiques ont donc été surpris de leurs résultats, qui indiquent que l'effet protecteur lié à la taille de la famille est plus prononcé chez les hommes.

Une explication possible est selon eux que la vie familiale, même si elle peut être stressante sous certains aspects, procure un environnement émotionnel influençant positivement la résistance générale aux maladies en général et au cancer en particulier.

L'être humain est issu de 4 millions d'années d'adaptation à la vie familiale classique comprenant parents et enfants, soulignent encore les auteurs. Il s'avère maintenant qu'un tel soutien mutuel est également important pour prévenir des maladies comme le cancer, selon ces travaux publiés dans la revue BMC Cancer.

/ATS
 

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