Plusieurs milliers de personnes ont manifesté vendredi à Lausanne à l'occasion de la Journée internationale pour les droits des femmes. Les participants - en majorité des femmes - ont rappelé leurs revendications à trois mois de la grève du 14 juin.
Mobiliser, tisser de nouveaux contacts et réaffirmer l'importance de la lutte des femmes contre les inégalités dont elles sont les victimes: la journée du 8 mars servait de préparation à la grève des femmes du 14 juin, annoncée de longue date.
A Lausanne, les femmes sont descendues dans la rue. Derrière une banderole violette 'Pour nos droits et libertés - Femmes en grève le 14 juin', plus de 1500 personnes selon la police - et près de 5000 selon les organisatrices - ont cheminé au centre-ville. Quatre fillettes ouvraient le cortège.
Salaire et respect
L'égalité salariale est au coeur des revendications, mais pas seulement. Les militants réclament aussi une réelle représentation des femmes en politique - elles ne sont globalement que 30% de parlementaires aux niveaux fédéral et cantonal - ainsi que la reconnaissance du travail domestique et éducatif. Et elles exigent la fin des violences sexistes et des stéréotypes de genre, notamment.
'Exigeons le respect - Stop aux violences' disait une pancarte brandie par une manifestante. 'Grève et mobilisation, c'est ça la solution' ou encore 'Y en a assez des inégalités, ensemble il faut lutter', ont scandé les participants.
A l'occasion de cette journée du 8 mars, le SSP-Vaud a lancé le hashtag #encolèretantqu'ilfaudra. Le syndicat estime que l'école a un rôle primordial pour promouvoir l'égalité entre les garçons et les filles. Il appelle les enseignants à s'habiller en rouge tous les vendredis, au moins jusqu'au 14 juin.
/ATS