Les plantes exotiques favorisent la propagation des espèces d'insectes envahissantes. Ces insectes s'installent lorsque leurs plantes nourricières sont présentes. C'est le résultat d'une étude internationale à laquelle a participé l'Institut fédéral WSL.
La présence de plantes exotiques permet aux insectes de s'établir et de se propager plus facilement. Le nombre croissant de ces espèces nuisibles et invasives peut entraîner des dommages pour l'environnement, la biodiversité et l'économie, a indiqué mardi l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL).
La punaise marbrée est un exemple en Suisse d'espèce invasive. Originaire d'Asie, ce ravageur des fruits et légumes est également connu sous le nom de 'punaise puante' en raison de ses sécrétions défensives nauséabondes. Cet insecte a probablement envahi le pays parce que plusieurs de ses hôtes préférés ont été importés, notamment l'ailante et le buddléia de David, des plantes ornementales originaires d'Asie.
Les scientifiques partent du principe que le nombre d'invasions va encore augmenter, ce qui va aggraver le problème. Les mesures de biosécurité telles que les règles d'importation et de traitement des plantes sont importantes en Suisse et dans l'UE, mais elles ne peuvent pas être efficaces à 100%, souligne le WSL.
Il est important que les propriétaires de jardins choisissent des plantes indigènes plutôt que des plantes exotiques. C'est dans ce sens que s'inscrit la récente interdiction de vente de diverses plantes non indigènes telles que le palmier chanvre, appelé aussi 'palmier tessinois', explique le WSL.
/ATS