Les négociations comportent toujours un risque d'échec, mais cela ne s'est pas encore produit avec l'accord-cadre que la Suisse négocie avec l'Union européenne (UE) depuis 2014, affirme Guy Parmelin dans la presse. Une analyse est pour l'instant nécessaire, selon lui.
Le président de la Confédération suisse a rencontré vendredi à Bruxelles la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Au terme de la réunion, les deux dirigeants ont constaté que des divergences importantes subsistaient entre la Suisse et l'UE. Les deux parties doivent maintenant évaluer les résultats de la réunion, avait ajouté M. Parmelin.
La consultation des commissions et des cantons fait partie de l'examen de la situation actuelle, précise dimanche le conseiller fédéral UDC, interrogé par le SonntagsBlick. Mais 'personne dans l'UE ou en Suisse ne veut prolonger artificiellement les négociations', ajoute-t-il.
M. Parmelin reconnaît que des solutions alternatives sont à l'étude, au cas où les négociations déboucheraient sur un échec définitif. 'Le Conseil fédéral pense toujours à des alternatives. Mais ces discussions sont prématurées'.
Le ministre de l'économie avait indiqué vendredi que les négociatrices, Livia Leu du côté suisse et Stéphanie Riso du côté européen, resteraient en contact. Il avait précisé que le Conseil fédéral ne pourrait pas signer l'accord sans solutions satisfaisantes sur la protection des salaires, la directive européenne sur la citoyenneté et les aides d'État.
/ATS