2020 est une année bissextile, raison pour laquelle samedi n'est pas le 1er mars mais le 29 février. Tous les quatre ans, un 29e jour est ajouté au mois de février. Les personnées nées ce jour-là fêtent en général leur anniversaire le 28.
Ce genre d'année existe pour compenser la différence de temps entre l'année calendaire (365 jours) et l'année solaire, soit le temps pris par la Terre pour effectuer le voyage autour du soleil, qui est de 365,25 jours.
Un jour surnuméraire est donc ajouté régulièrement pour que la moyenne de la durée des années calendaires soit la plus proche possible de l'année solaire. Sans cette correction, la date des saisons se décalerait progressivement dans le calendrier. Noël pourrait ainsi se retrouver en juin.
Afin de rester précis, il faut toutefois enlever 11 minutes à cette durée. Pour 'corriger' ce reste, le calendrier supprime un jour bissextile tous les 100 ans puis le rattrape tous les 400 ans.
A l'origine, le 24
Le 'jour bissextile' n'est à l'origine pas ajouté le 29, mais intercalé le 24 février. Le calendrier romain, ancêtre du calendrier moderne, prévoit ce jour-là une double date: un jour (24 février 'bis') était intercalé entre le 24 et le 25 février.
Cette double date était appelée 'bissextum' (deux fois le sixième jour avant les calendes de Mars) alors que l'année en question est appelée 'annus intercalaris bissextus' ou 'annus bissextilis', d'où l'expression 'année bissextile'.
Si, numériquement, la différence d'une année bissextile apparaît le 29 février, l'Eglise se base aujourd'hui encore sur la date du 24 pour établir celles de ses jours fériés.
/ATS