Le National veut sauver les chevaux de l'armée

L'armée doit continuer de disposer d'un effectif minimum de 55 chevaux. Par 149 voix contre ...
Le National veut sauver les chevaux de l'armée

Le National veut sauver les chevaux de l'armée

Photo: KEYSTONE/PASCAL BLOCH

L'armée doit continuer de disposer d'un effectif minimum de 55 chevaux. Par 149 voix contre 21 et 11 abstentions, le National a adopté jeudi, en la modifiant, une motion du Conseil des Etats. Le Conseil fédéral aimerait réduire le nombre de 65 à 38 bêtes.

Le Département fédéral de la défense (DDPS) possède 65 chevaux de selle engagés pour les cours et écoles des formations ainsi que pour le protocole militaire. Mais l'armée doit dégager de l'argent pour investir dans l'immobilier et l'armement. Le Contrôle fédéral des finances a exigé une réduction des effectifs de chevaux de selle.

Le conseiller aux Etats Jean-René Fournier (PDC/VS) réclame dans une motion de maintenir l'effectif à 65 chevaux, ainsi que les activités hors service sportives et culturelles. Selon lui, une diminution pourrait compromettre les diverses missions qui incombent à cette unité équestre.

Compromis

Le National soutient l'objectif de la motion et les activités équestres de l'armée. Il a décidé d'opter pour un compromis et propose de fixer le plancher à 55 chevaux. 'Il faut compter avec les chevaux malades et ceux en formation', a dit pour la commission Géraldine Marchand-Balet (PDC/VS).

Cet effectif permettra de remplir les missions de l’armée. Il assure également le contingent minimal pour les missions protocolaires. Les chevaux pourront aussi être utilisés pour des concours, des cours d'équitation pour officiers ou des activités culturelles comme la fanfare des écuyers ou les corps des dragons bernois.

Pour Christian Wasserfallen (PLR/BE) et une minorité des députés, 38 chevaux sont suffisants à remplir les missions de l'armée. Les autres activités culturelles et sportives devraient être encouragées d’une autre manière que par le budget du Département de la Défense.

Le Conseil fédéral se rallie à la proposition du Conseil national, 'sans plaisir', a dit le ministre de la défense Guy Parmelin.

Les troupes du train ne sont aucunement remises en question, a encore précisé M. Parmelin. En plus des chevaux de selle, l'armée possède 150 franches-montagnes, un effectif qui ne sera pas réduit. La promotion de la race est donc garantie.

Le dossier repart aux Etats.

/ATS
 

Actualités suivantes