Immigration, asile et solidarité étaient au coeur du discours du 1er août de la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga lundi soir à Môtiers (NE). Elle a loué le Val-de-Travers, 'un très long val qui mousse de boissons', mais surtout une terre d'accueil.
Il faut améliorer les conditions de vie des migrants dans leur pays d'origine et éviter qu'ils ne se mettent en danger et finissent entre les mains des passeurs, a souligné la ministre de justice et police dans la version écrite de son allocution.
Des scènes dramatiques se jouent au Moyen-Orient et au sud du continent, a-t-elle poursuivi. 'Quelles réponses justes, humaines, pour diminuer le nombre effarant de personnes qui trouvent la mort en mer?'.
Il faut agir sur place, mais rester solidaire, a-t-elle répondu en substance. 'Pour les personnes qui fuient la guerre et la persécution, notre pays doit garder ses portes ouvertes, aujourd'hui comme hier'.
'Val ouvert'
'A l'image de votre région et votre canton', a-t-elle relevé, louant le Val-de-Travers, 'qui pourrait d'ailleurs s’appeler Val ouvert'. Le conseiller d'Etat neuchâtelois Laurent Favre l'a lui-même observé: 'l’accueil, dans votre vallée, a une longue tradition'.
La ministre bernoise a d'ailleurs passé son après-midi au centre d'hébergement de Couvet. Il accueille des réfugiés depuis plus de vingt ans.
Et Simonetta Sommaruga de rappeler la devise de Guillaume Henri Dufour, le 'général humaniste': 'donner l'asile à des réfugiés est un devoir vis-à-vis du malheur'.
/ATS