Le projet 'Swissloop' développé par des chercheurs de l'EPFZ et d'autres hautes écoles a terminé à la troisième place du concours de l''Hyperloop'. Ce concours vise à développer une capsule de transport circulant à grande vitesse dans un tube sous vide.
Les chercheurs suisses se sont classés dimanche à la troisième place de la finale, qui a vu concourir 27 équipes. Les prototypes des finalistes ont subi une batterie de tests pendant six jours à Hawthorne, siège de l'entreprise SpaceX à l'origine du concours.
Le prototype suisse, aux côtés de deux autres équipes, a réussi ces tests. Il a ainsi accédé à la deuxième phase de la finale. Le 'Swissloop' a obtenu le droit d'être projeté dans un tube sous vide long de 1,25 kilomètre, a indiqué lundi l'EPFZ.
La capsule suisse à la traîne
La capsule suisse, nommée 'Escher', n'a pas toutefois pas réalisé les espoirs placés en elle lors de cette expérience. A son compteur, elle n'a affiché que des pointes de 40 km/h, alors qu'elle aurait dû attendre selon les estimations des chercheurs environ 400 km/h.
Le projet allemand a atteint 324 km/h. Les chercheurs de l'Université de Munich se sont ainsi hissés en haut du podium, comme lors de la première compétition l'année passée.
Le projet a été lancé par Elon Musk, patron de Tesla. Egalement à la tête de SpaceX, ce milliardaire veut développer le transport des futurs en développant un 'hyperloop'.
Cette capsule transportant des passagers pourrait se déplacer à plus de 1200 km/h dans un tube vidé de son air. Elle circulerait sur des coussins magnétiques. Elle pourrait ainsi relier Los Angeles à San Francisco en moins d'une demi-heure.
C'est la deuxième année que la compétition a lieu. Quelque 1200 projets ont été initialement soumis à SpaceX. Seuls les 27 finalistes ont pu envoyer leur prototype en Californie.
/ATS