Le carnaval de Bâle a eu droit à un temps d'avril pour sa dernière journée. Environ 490 cliques ont défilé une dernière fois mercredi après-midi sous les yeux de milliers de personnes. Le cortège n'a pas réussi à passer entièrement entre les gouttes.
En soirée, cliques, groupes de 'Guggenmusik' et 'Schnitzelbänk' (scandeurs satiriques) ont encore déambulé une dernière fois dans les rues de la ville. Aucun incident grave n'a émaillé les 'trois plus beaux jours' des Bâlois. Lors des cortèges d'ouverture et de clôture, deux chevaux ont trébuché sur des plaques en acier recouvrant une zone de travaux.
La première journée de lundi s'était déroulée par une météo particulièrement variée et agitée: soleil, pluie, grésil et bourrasques de vent. Mardi, le cortège des enfants a bénéficié d'un temps ensoleillé et clément. En soirée, 25 formations de Guggenmusik s'étaient produites en concert sur plusieurs places de la ville.
Bilan positif de la présidente
Présidente du comité du carnaval, Pia Inderbitzin a qualifié l'édition 2019 de 'très bonne, variée et pleine d'imagination'. Selon elle, les cliques ont traité le sujet de la 'liberté des bouffons' de manière créative. Il s'agissait d'un des principaux sujets présentés cette année.
Les autres thèmes allaient de la disparition de la foire aux échantillons Muba à Donald Trump, en passant par le changement climatique, les 'fake news', le racisme, le sexisme, la numérisation, les 500 ans de Léonard de Vinci, les 90 ans de Mickey ou les 75 ans du LSD. Les sujets locaux, comme les Tesla de la police bâloise, n'ont pas été oubliés.
Après la clôture du carnaval jeudi à 04h00, les fêtards se donnent déjà rendez-vous au 2 mars 2020 pour le prochain carnaval de Bâle. Il s'agit du plus grand carnaval de Suisse. Les trois jours bâlois de liesse et de satire sont inscrits depuis décembre dernier sur la liste de l'UNESCO du Patrimoine culturel immatériel de l'humanité.
/ATS