Une démonstration d'airsoft gun en classe a valu une amende de 100 francs à un enseignant argovien. Il avait donné suite à une demande de la direction de l'école primaire de Bözberg (AG). Une procédure déclenchée par un malentendu rocambolesque a en outre été classée.
Il s'agit d'un cas léger de violation de la loi sur les armes, indique jeudi le Ministère public argovien. L'enseignant a donc été condamné par ordonnance pénale.
La démonstration de tir avec un airsoft gun - réplique de pistolet projetant des billes -, effectuée en novembre dernier visait à transmettre des connaissances et à prévenir des accidents, à la demande de la direction de l'école. La sécurité des élèves a été garantie à tout moment. Le danger principal de ces pistolets réside dans le fait qu'ils peuvent être pris pour des armes à feu réelles.
Confusion avec un jouet
Les autorités de Bözberg avaient en outre signalé au Ministère public que l'enseignant avait placé le faux pistolet sur sa tempe durant un cours. Il aurait alors menacé les élèves d'appuyer sur la détente s'ils ne donnaient pas la réponse correcte à un exercice mathématique.
Le Ministère public a conclu qu'il s'agissait d'un malentendu. Cet événement est en effet survenu plusieurs jours après la démonstration, avec un pistolet clairement identifié par les élèves comme un jouet, de surcroît.
L'utilisation de cet objet n'était donc pas prévue sérieusement par l'enseignant et personne ne s'est senti atteint dans sa liberté d'action. Les deux événements ont en plus été confondus. La procédure pénale pour contrainte a donc été classée.
/ATS