A Genève, 23 candidats provenant de treize listes sont en lice pour le premier tour de l'élection au Conseil d'Etat du 2 avril. Le même jour aura lieu l'élection au Grand Conseil pour laquelle 690 personnes se présentent.
Le délai pour le dépôt des listes était lundi, à midi. Les listes sont provisoires, a indiqué la Chancellerie mardi. Elles seront validées d'ici à jeudi en fin de journée. Pour l'heure, le nombre de candidatures pour l'élection au Grand Conseil bat le record de 2018, établi à 623 personnes sur treize listes. Le 2 avril, les 690 candidats, dont 268 femmes, seront répartis sur douze listes.
Outre les sept partis actuellement représentés au législatif, les Vert'libéraux tenteront une nouvelle fois de passer le quorum de 7% des voix pour pouvoir siéger. A droite, trois nouvelles formations se présentent: Libertés et justice sociale, de l'ex-conseiller d'Etat Pierre Maudet, avec 29 candidats, CIVIS, de l'ex-magistrat Luc Barthassat (18 candidats) et Elan radical (15 candidats).
A l'extrême gauche de l'échiquier politique, Ensemble à gauche et la nouvelle Liste d'Union populaire partent séparément avec des liste comptant, respectivement, 44 et 60 noms. Sur les 690 candidats, la plus jeune candidate a 18 ans, tandis que le doyen est âgé de 92 ans.
Ex-magistrats en lice
Pour ce qui est du premier tour de l'élection au Conseil d'Etat, 23 candidats provenant de treize listes se présentent. Parmi eux, figurent quatre magistrats sortants: le socialiste Thierry Apothéloz, les Verts Antonio Hodgers et Fabienne Fischer ainsi que la PLR Nathalie Fontanet. Seuls les candidats du PS et des Verts figurent sur une liste unique dès le premier tour.
Deux anciens conseillers d'Etat visent aussi un des sept sièges. Il s'agit de l'ex-PDC Luc Barthassat, non réélu en 2018, et de l'ex-PLR Pierre Maudet, évincé lors de l'élection complémentaire de 2021 qu'il avait lui-même provoquée en démissionnant de sa fonction. Les deux politiciens ont chacun fondé leur propre formation en vue de cette élection.
/ATS