Le Canton de Neuchâtel et l’Association des communes s’associent pour promouvoir la santé. Le partenariat, d'une durée de cinq ans, a été présenté par les autorités ce jeudi.
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Une ordonnance médicale pour une entrée gratuite au musée pourrait devenir possible. Le canton de Neuchâtel et l’association des communes neuchâteloises (ACN) ont renforcé leur collaboration dans le domaine de la santé pour une durée de cinq ans. Cette coopération permet de développer des actions de proximité et de répondre aux besoins de la population. Les actions sont concentrées sur quatre domaines : l’activité physique, la santé psychique, l’insertion sociale des seniors et la cohésion sociale. Le conseiller d’État Frédéric Mairy souligne que : « Les communes s’approprient les enjeux sanitaires importants pour agir en amont ».
Pour l’instant, six communes sur 24 participent. Certaines ont déjà concrétisé des projets tels que les dimanches sportifs à Val-de-Travers. Ils ont été mis en place afin d’encourager l’activité physique au sein des familles. Ce concept a été étendu à l’ensemble du canton, et aujourd'hui, la majorité des salles de sport sont ouvertes le dimanche.
Les objectifs
Les autorités ont dévoilé quatre objectifs : encourager le dialogue intercommunal, informer et sensibiliser, mettre en place des mesures concrètes et affirmer l’importance de la promotion de la santé. Parmi les projets envisagés figure l’accès libre à des toilettes d’établissements publics à Val-de-Travers.
Sarah Fuchs-Rota : « Accéder à des toilettes sans avoir à payer rend l'accès à l'extérieur plus profitable. »
Sarah Fuchs-Rota, conseillère communale à Val-de-Travers, met en avant l’importance de la collaboration entre communes et canton, qui a « un impact direct sur la population et la vie quotidienne des habitants ».
La culture pour aller mieux
De son côté, la Ville de Neuchâtel lance un projet pilote « d’ordonnances muséales », indique Julie Courcier Delafontaine, cheffe du Dicastère de la culture. Ce dispositif permet aux patients de visiter jusqu’à quatre musées de la Ville dans le cadre de leur traitement médical. Julie Courcier Delafontaine précise : « La culture ne guérit pas, mais elle aide à aller mieux ». Seuls les médecins de famille de Neuchâtel et le service de chirurgie du RHNe pourront prescrire les mille ordonnances prévues.
Julie Courcier Delafontaine : « L'ensemble des activités culturelles sont bonnes pour la santé. »
Le Canton investit environ 200'000 francs par an dans cette collaboration. /lal
