Le mois de janvier, avec ses journées courtes et son manque de lumière, peut être particulièrement éreintant pour le corps et l’esprit. Associé au manque de sommeil, cette période peut déboucher sur une dépression.
Le début d’année est parfois synonyme de coup de mou. En janvier, l’après-fêtes ainsi que le manque de lumière et de sommeil perturbent notre rythme biologique. Selon le psychologue neuchâtelois Thomas Noyer, « le corps a besoin de plus de sommeil et moins de nourriture ». Cependant, le rythme quotidien nous incite à faire l’inverse, ce qui engendre une tension susceptible de mener à un épuisement général, explique-t-il.
Les effets de cette fatigue excessive peuvent se manifester de différentes manières. « Sur le plan physique, elle se traduit par un épuisement notable, tandis que sur le plan psychologique, elle peut conduire à des burn-out ou des dépressions saisonnières », précise le psychologue.
Thomas Noyer : « On va complètement à l'encontre de ce que la nature nous pousse à faire »
Fatigue hivernale : quand s’inquiéter ?
Thomas Noyer « observe plus de dépressions à cette période, avec des personnes plus fatiguées et qui se sentent moins bien ». Il indique qu'il existe un lien de causalité entre la fatigue et la dépression. Bien que la dépression saisonnière soit fréquente, « elle n'est pas grave et reste presque normale ». En revanche, si elle s'accompagne de stress au travail, de problèmes familiaux ou d'isolement social, il est conseillé de consulter un professionnel.
Pour atténuer cette fatigue, Thomas Noyer recommande « d’écouter son corps en privilégiant un sommeil de qualité et en se reposant davantage ». /lal